Avec la pandémie, les habitudes des consommateurs ont changé un peu partout sur la planète. Au Canada, les québécois se jettent en plus grand nombre sur les fruits et légumes transformés, qu’il soient surgelés ou en conserve.
Une étude de Nielsen pour le compte de l’Association québécoise de la distribution de fruits et légumes (AQDFL) publiée le mois dernier montre que les ventes de surgelés ont fait un bond spectaculaire en mars. Même chose pour les produits en conserve, dont la demande était stable avant la crise, mais qui a explosé en mars pour maintenir une forte croissance en avril.
Ces phénomènes s’expliquent en partie par l’effet de stockage qu’à connu le pays au début de la crise. « Les gens veulent aller moins souvent en magasin et se procurent des aliments qui durent plus longtemps », explique Francis Parisien, vice-président Est du Canada pour la firme Nielsen.
Même si les consommateurs semblent se retourner vers les produits frais, les ventes de surgelés et conserves devraient rester encore élevées pendant plusieurs mois. « On ne pense pas que ça va diminuer tout de suite. Il faut mieux comprendre la recherche de sécurité des consommateurs », confie-t-il. L’étude prévoit même une croissance de 22 % pour les surgelés et de 10 % pour les aliments non-périssables, tels que les fruits et légumes en conserve d’ici la fin juillet.
Le commerce en ligne a lui aussi profité de la crise du coronavirus avec une hausse de 44 % au cours des derniers mois.
Source : laterre.ca