Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber

Patates Dolbec se lance dans la vodka

Le plus gros producteur de pommes de terre du Québec, Patates Dolbec, a décidé d’utiliser les légumes refusés par les supermarchés pour fabriquer sa propre vodka. C’est à Saint-Ubalde, dans la région de Portneuf, que l’entreprise produira sa vodka « Route 363 » qui devrait être disponible à la vente au printemps prochain.

Installée dans un ancien entrepôt de pommes de terre sur la route 363 qui relie les villages où Dolbec exploite des terres, Ubald Distillerie est le produit de deux couples de passionnés, avec Stéphane Dolbec à la tête de l'entreprise familiale Patates Dolbec.

Sur les 40 000 tonnes de pommes de terre produites chaque année, la majorité est vendue aux géants de la distribution tels que Costco, Metro, Walmart et IGA, et 5 à 15 % de la production est exportée vers les États-Unis. Mais les pommes de terre qui sont jugées comme étant trop moches pour les étals partiront dans la fabrication de la vodka. Il faut compter entre 4 à 8 kilos de pommes pour faire une bouteille de 375 ml.

L’entreprise sera la première distillerie de la Province à utiliser la pomme de terre pour créer de l’alcool. Les autres distilleries québécoises qui fabriquent de la vodka utilisent surtout le maïs ou l’avoine. « Mais la majorité de nos membres ne font pas leur alcool de base parce que c’est très coûteux », confie Annick Van Campenhout, secrétaire générale de l’Union québécoise des microdistilleries (UQMD). « Ils l’achètent en Ontario ou ailleurs et le distillent ensuite de nombreuses fois ».

Par la suite, l’entreprise souhaiterait produire du gin et du whisky à partir des céréales qui poussent dans ses champs. Cela permettra de concorder avec la rotation des cultures : « on fait un an de patates et deux ans de céréales ou d’engrais vert. Si on n’a plus de terre, plus personne n’a de job. Il faut en prendre soin ! », souligne Josée Petitclerc, directrice du marketing. De plus, la drêche résultant de la production d’alcool sera ensuite étendue sur les terres pour les nourrir. « C’est de l’économie circulaire ! », s’amuse-t-elle.

La vodka « Route 363 » devrait être placée sur les rayons de la SAQ (Société des alcools du Québec) au printemps prochain.

 


Source : lapresse.ca

Date de publication: