Des chercheurs de deux universités britanniques lancent un nouveau projet visant à mettre au point un « nez » photonique pour surveiller les infestations de parasites et les maladies des plantes dans les cultures. L'université d'Aston collabore avec l'université Harper Adams pour rechercher et développer une technologie utilisant la lumière pour surveiller la santé des cultures.
Les chercheurs, basés dans les Midlands, utiliseront des fraises pour tester cette nouvelle technologie. Ce fruit, qui représente 350 millions de livres sterling pour l'économie britannique, est vulnérable au puceron vert. Bien qu'à l'heure actuelle, les cultures soient traitées avec des pesticides, il y a une pression croissante pour trouver des alternatives en raison de l'impact environnemental.
Une méthode consiste à utiliser la lutte intégrée contre les parasites (IPM) pour créer un système d'alerte précoce. Cette méthode consiste à surveiller l'accumulation d'insectes et de maladies dans les plantes plutôt que de les asperger de produits chimiques, mais jusqu'à présent, elle s'est avérée peu fiable et coûteuse. Le nouveau projet utilise les récents développements de la technologie photonique qui permet d'analyser les faibles niveaux de composés organiques volatils (COV) émis par les plantes, qui indiquent leur état de santé.
Source : walesfarmer.co.uk