La Commission européenne a publié un rapport sur la situation du marché européen des bananes et des producteurs de bananes de l'UE après l'expiration du mécanisme de stabilisation. Le rapport constate que le POSEI (régime de mesures spécifiques dans le domaine de l'agriculture en faveur des régions ultrapériphériques de l'Union) et les programmes de développement rural (PDR) ont continué à soutenir les producteurs de bananes de l'UE dans les régions ultrapériphériques. Elle a également contribué à la préservation de la production de bananes dans l'UE dans un contexte d'augmentation des volumes d'importation et de concurrence des pays tiers.
Le cadre réglementaire des importations de bananes dans l'UE a subi plusieurs modifications au cours des 30 dernières années. Récemment, les importations de bananes en provenance des pays d'Amérique latine ont été soumises à un mécanisme de stabilisation de la banane (BSM), qui a duré jusqu'au 31 décembre 2019.
Le MBS a été introduit en 2013 par l'accord de libre-échange entre l'UE et la Colombie et le Pérou (rejoint par l'Équateur en 2017), et par l'accord d'association UE-Amérique centrale comprenant le Costa Rica, le Salvador, le Guatemala, le Honduras, le Nicaragua et le Panama. Il a été conçu comme une mesure d'accompagnement de la mise en œuvre progressive des préférences tarifaires.
Le rapport examine l'évolution du marché européen de la banane entre 2012 et 2021. Il constate que dans l'UE, l'offre totale comprenant les importations et la production nationale a augmenté de 37 % sur la période pour atteindre 5,8 millions de tonnes en 2021, faisant de l'UE le marché de la banane le plus important au monde. En 2021, la production de l'UE représentait environ 11 % de l'offre totale, tandis que les importations provenaient principalement des pays d'Amérique latine (74 %), suivis des pays ACP (15 %).
Source : agriculture.ec.europa.eu