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Afruibana demande à l'UE d'étendre son principe de salaire minimum adéquat aux pays producteurs

Afruibana se félicite de la publication par l'Union européenne de sa directive sur le salaire minimum 'adéquat' et demande que ces principes alimentent également le débat dans les pays producteurs, autour du concept de « salaire vital ».

Le 4 octobre, le Parlement européen et le Conseil sont parvenus à un accord sur la proposition de directive qui « prévoit la promotion de l'adéquation des salaires minimums légaux et contribue ainsi à assurer des conditions de travail et de vie décentes aux travailleurs en Europe ». Afruibana se félicite du fait que le contenu de cette directive résonne étroitement avec les positions qu'elle a prises dans le débat à travers les pays producteurs sur le concept de « salaire vital ».

La directive apparaît à Afruibana, et aux pays producteurs qu'elle représente, comme une étape importante dans les discussions autour du concept de « salaire vital » à 3 niveaux.

La directive encourage le recours à la négociation collective pour la fixation des salaires
La directive souligne que dans les pays où il n'existe pas de salaire minimum légal mais où le marché est largement couvert par la négociation collective, le salaire moyen est généralement plus élevé. Afruibana partage cette analyse et cherche à promouvoir un syndicalisme fort auprès des entreprises productrices membres des associations qu'elle fédère, permettant un dialogue social vivant et la conclusion d'accords salariaux ou de conventions collectives. Dans cette logique, toute méthode visant à imposer unilatéralement un « salaire de subsistance » constitue, pour les pays producteurs, un contournement du rôle qui fonde la légitimité de la représentation syndicale.

La directive ne prescrit pas « un niveau de salaire minimum spécifique que les États membres seraient tenus d'atteindre ». Sur ce point, Afruibana souligne le fait que la seule méthodologie actuellement imposée par les certificateurs pour déterminer et actualiser les niveaux de salaire « vital » ne tient pas suffisamment compte des spécificités de chaque économie et secteur d'activité. Afruibana est soulagée de constater que les institutions européennes sont conscientes de la nécessité d'une pluralité d'approches dans un même cadre général.

Par ailleurs, le « revenu de subsistance » introduit une distinction dommageable avec le salaire minimum : en effet, dans les pays africains membres de l'association, les niveaux de salaire minimum sont souvent bien inférieurs à ceux définis comme « de subsistance ». Cela implique-t-il que les salaires minimums actuels ne sont pas « décents », alors que globalement les salaires minimums jouent un rôle essentiel et reconnu dans la lutte contre la pauvreté, l'élévation générale du niveau de vie et les efforts de formalisation de l'économie ?

La directive invite les États membres à « établir un cadre procédural pour la fixation et l'actualisation de ces salaires minimaux selon un ensemble de critères précis ». La directive invite en effet chaque Etat membre à définir des critères précis en fonction de leurs pratiques nationales et à décider du poids relatif de ces mêmes critères compte tenu des conditions socio-économiques nationales. Afruibana souscrit pleinement à ce rappel de la prérogative de l'Etat et à ce souci de prendre pleinement en compte les réalités locales.


Pour plus d'informations :
www.afruibana.com 

Date de publication: