Depuis son siège à Hectorspruit, Neofresh gère ses opérations fruitières subtropicales, qui s'étalent de leur exploitation de litchis tardifs à White River dans la province de Mpumalanga, jusqu'à la région de Moambo, dans le sud du Mozambique, où pousse la majeure partie de leurs papayes.
Vergers de papayes au sud du Mozambique
Neofresh a une forte empreinte dans le commerce de détail local, en particulier dans les produits de niche comme les papayes dont il cultive une moyenne annuelle de 11 500 tonnes sur 280 ha. « Il n'y a pas beaucoup de gros producteurs de papaye et c'est un marché sensible qui doit être bien géré pour ne pas surapprovisionner le marché », remarque Lean van Schalkwyk, responsable marketing chez Neofresh.
La papaye entre maintenant dans sa traditionnelle pénurie saisonnière - elle reprendra vers la mi-avril et tournera à plein régime jusqu'à la fin de l'année -, alors que seuls les tout premiers citrons ont été cueillis.
« J'espère que nous cueillerons des citrons destinés à l'exportation d'ici la fin du mois. Cela dépend des emballages, mais généralement nos premiers citrons vont au Moyen-Orient. »
Des litchis cinq mois de l'année
Neofresh cultive environ 700 tonnes de litchis par an pendant cinq mois, étant le seul producteur de litchis sud-africain à opérer ainsi. Leur saison de litchi s'étend de la mi-octobre jusqu'en mars, et grâce à une génétique tardive exceptionnelle, les consommateurs locaux peuvent acheter des litchis pour le mois qui suit.
La saison de litchi a été bonne tant au niveau volume que qualité, dit van Schalkwyk.
« Nous avons de nombreux jeunes arbres qui commenceront à produire de manière optimale au cours des trois à cinq prochaines années. La majeure partie de la récolte provient actuellement de vergers anciens. Notre première récolte de litchis du Mozambique s'est bien déroulée cette saison. »
Les exportations de litchi sont terminées pour la saison. Les premiers frets aériens ont bien démarré, mais en milieu de saison, les prix se sont retrouvés sous pression, dit-il. Neofresh exporte une partie de leurs litchis et fait usage d'exportateurs tiers pour le reste.
« Le contexte économique est difficile en Europe, nous avons pu le voir. Et je pense qu'il y a une pression sur les fruits exotiques en général. »
Exportations de mangues du Moyen-Orient
La saison des mangues s'est terminée la première semaine de l'année et Neofresh a exporté deux conteneurs de mangues Tommy Atkins vers le Moyen-Orient.
« Les fruits sont bien arrivés et c'est une bonne expérience. Nous cultivons principalement des Tommy Atkins dans notre région, ce qui n'est pas nécessairement la meilleure qualité d'exportation car l'Europe préfère les dernières variétés Keitt et Kent. Ces variétés sont plus adaptées à Hoedspruit, qui est une région plus sèche que celle que nous avons ici. »
Vergers de manguiers en fleurs à Hectorspruit, Mpumalanga
Il poursuit : « Un grosse quantité de mangues a récemment été plantée dans notre région. Il faudra probablement penser davantage à l'export, probablement vers le Moyen-Orient qui apprécie les Tommy Atkins.
Le marché local de la mangue a démarré avec de bons prix en novembre, qui ont été mis sous pression en décembre lorsque la récolte de mangues à Hoedspruit a commencé. Le prix local de la mangue se stabilise généralement après le Nouvel An, note van Schalkwyk.
Gingembre de contre-saison disponible pour l'exportation
« Notre objectif est de commercialiser du gingembre cultivé localement douze mois par an et nous sommes sur la bonne voie pour y parvenir », dit-il, faisant remarquer que le gingembre sud-africain présente une très bonne opportunité d'exportation en raison de la contre-saisonnalité vers la Chine.
« Nous avons déjà exporté du gingembre vers le Canada, avec de très bons arrivages. Le Royaume-Uni et l'Europe seraient également de bons marchés pour notre gingembre. »
Les importations de gingembre sont en concurrence avec la production locale, dit-il, mais il espère que les volumes plus faibles venus de Chine feront grimper le prix de leur gingembre cette saison.
« Le marché local est très imprévisible et les commerçants ne voudront pas nécessairement prendre le risque d'importer du gingembre à des prix plus élevés alors que la demande est faible. »
Le marché du gingembre a subi de fortes pressions la saison dernière en raison d'une offre excédentaire de gingembre couplée à une demande assez faible.
Van Schalkwyk remarque qu'il existe une certaine préférence pour le gingembre local sur les marchés populaires.
« Nous voulons nous baser sur cette idée pour nous développer. Nous pouvons fournir plus qu'assez de gingembre pour tout le monde sur une base de douze mois.
Neofresh a également mis en place des vergers de macadamia. Pour l'instant, les avocats restent hors de portée car leur climat est trop chaud.
Quant aux bananes, l'entreprise ne voit pas sa place dans son plan d'affaires, compte tenu des volumes et des hectares nécessaires pour donner un sens financier au commerce des bananes en vrac.
Neoberry
Neoberry est une entreprise distincte avec ses propres investisseurs, exploitant 12 ha de myrtilles que Neofresh cultive pour Berryworld.
« Récemment, le marché des myrtilles s'est vu largement investi, pour être aujourd'hui sous pression. »
Pour plus d'informations :
Lean van Schalkwyk
Neofresh
Tél. : +27 13 590 0947
lean.van.schalkwyk@neofresh.net
https://neofresh.net