Depuis quelques années, les choses ne vont plus très bien dans le secteur belge des fruits et légumes. Chaque année connaît ses pics et ses creux. Mais de manière générale, une grande partie du secteur est en grave difficulté.
« C'est pourquoi plusieurs producteurs ont demandé à DLV et Meekers - DLV Accountants si on pouvait faire quelque chose pour eux. Nous avons eu une réunion et un brainstorming pour voir si il existe une solution possible à cette situation », déclare Steven Deglin de ce cabinet comptable belge.
De ce brainstorming avec Meekers et DLV est née une idée. Un marché à terme pour le premier secteur fruitier pourrait être une solution possible à son problème récurrent.
Poires
« Nous avons eu notre première réunion le 18 décembre. Cette rencontre a eu lieu avec divers agriculteurs, commerçants et commissaires-priseurs. Il semble y avoir un intérêt pour le futur plan de marché. Les réactions ont été très positives », ajoute Jos Houben, également de Meekers - DLV Accountants.
« Il est cependant tout à fait compréhensible que toute initiative donne de l'espoir dans une mauvaise situation. Tout le monde est sûr qu'il doit en résulter quelque chose. Cependant, il n'est pas certain qu'il s'agisse d'une solution à terme. »
« Si le plan de marché à terme va de l'avant, nous le testerons d'abord sur le marché de la poire. Ce marché est comparable à celui de la pomme de terre. Elle a également un volume de ventes élevé. Ce produit sera donc le plus approprié pour être le sujet du test. »
Pays-Bas
Si un marché à terme est mis en place en Belgique pour les fruits et légumes, ce sera une première mondiale. « L'intention est que les Pays-Bas participent une fois que ce plan aura été mis en œuvre », poursuit Jos.
« Ces deux marchés ont beaucoup de points communs et se chevauchent partiellement. Nous n'avons cependant parlé qu'à des représentants belges. La coopération des maisons de ventes aux enchères est nécessaire car les ventes aux enchères doivent être maintenues. Avec un marché à terme, il faut toujours pouvoir se retrouver avec un marché au comptant. »
« La prochaine étape du processus consiste à approcher davantage de parties et à évaluer leur réaction. C'est encore incertain, mais une solution doit être trouvée. La situation actuelle n'est plus supportable pour certaines parties », conclut Steven.
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