Certes, la production est moins importante que celle de l’année dernière qui pour le coup, fut une année exceptionnelle à ce niveau. « On estime qu’il y a -20 % de production sur la Bretagne par rapport à une année normale », explique Pierre Batardière, commercial export chez Daniel Cadiou. Cette diminution de la production s’explique dans un premier temps par la plantation moindre qu’il y a eu cette année par rapport à l’année dernière du fait des rendements conséquents qui avaient entrainé une diminution du prix de l’échalote. Mais les conditions climatiques ont aussi joué un rôle dans la situation. « Cette année, la plantation s’est faite très tardivement car le début d’année a été très humide et donc l’accès aux champs très compliqué. Malgré tout, la mise en culture a été assez rapide car une fois la plantation terminée vers la mi-avril, on est passé pour ainsi dire « de la saison des pluies à la saison sèche » : on pourrait presque dire ensuite qu’on a manqué d’eau. Sauf qu’en Bretagne, ces conditions climatiques n’ont pas eu une incidence majeure comme dans d’autres régions ; Les températures n’ont pas été excessives, on a eu de l’ensoleillement qui a rattrapé le retard, et de ce fait une récolte qui a eu lieu à peu près dans les temps, bien que le calibre soit moindre », explique Pierre.
Pourtant, malgré ces conditions climatiques difficiles et la diminution des rendements, Pierre affirme que cette saison est beaucoup plus porteuse que la précédente. « Déjà, la qualité est globalement bonne et il y a beaucoup plus de demandes sur l’échalote traditionnelle que la saison précédente : En effet, la production de l’année passée a été pléthorique non seulement en Bretagne mais également dans toutes les régions et pays qui produisaient de l’échalote de semis ; l’exportation de Bretagne a donc été compliquée. Cette année c’est le contraire : dans tous ces pays nouveaux producteurs d’échalote de semis, il y a eu un rendement médiocre voire catastrophique parce que les conditions de culture et météorologiques qu’on a retrouvées en Bretagne ont été exacerbées dans la plupart des autres régions européennes. On se retrouve donc avec un marché de la demande, qui est porteur, à l’opposé de ce que l’on avait l’année passée. La demande va donc aller croissant au fur et à mesure du fait que les productions locales vont se terminer. A l’échelle de l’Europe ce basculement devrait se faire beaucoup plus tôt que l’année dernière ».
Pour plus d'informations :
Pierre Batardière
Sarl Daniel CADIOU
Manoir du Bant - 29440 Plouzévédé - FRANCE
Tél. : +33 (0)2 98 69 99 17
Fax : +33 (0)2 98 69 96 04
p.batardiere@cadiou.org
www.cadiou.org
Retrouvez Daniel CADIOU au Fruit Logistica - Hall 22 Stand D04