Dans le récent numéro de janvier de World Potato Markets, les nouvelles du marché chinois étaient particulièrement intéressantes.
On a un tableau clair de la croissance et de la demande de pommes de terre transformées importées. La Chine a régulièrement augmenté ses importations depuis 2012 ; 2018 a été une année record avec plus de 190 000 tonnes à la frontière.
Les ventes de pommes de terre transformées de la Nouvelle-Zélande à la Chine en début d'année ont contribué à stimuler ses exportations, faisant de 2018 sa deuxième meilleure année à ce jour. Avec 72 681 tonnes en 2018, la Nouvelle-Zélande a franchi pour la première fois la barre des 70 000 tonnes depuis 2011 et se rapproche des 76 386 tonnes vendues en 2007, un record.
La vente d'un peu plus de 5 000 tonnes à la Chine en janvier et février a fait de ce pays le deuxième marché d'exportation le plus important de la Nouvelle Zélande. En décembre, la Chine a acheté 60 tonnes supplémentaires et les exportateurs croiseront les doigts pour que le même succès puisse se répéter cette année.
Le plus grand marché d'exportation de la Nouvelle-Zélande, l'Australie, a enregistré un bon mois de décembre avec des ventes qui sont passées de 2 663 tonnes en novembre à 4 119 tonnes à temps pour la période des fêtes. Les ventes de l'année à son voisin antipode en plafonnent depuis 2017, alors qu'elles s'étaient auparavant améliorées de 12 %.
Les Philippines, où les transformateurs à domicile ont du mal à réaliser des bénéfices en utilisant les importations de matières premières, ont apporté de meilleures nouvelles aux exportateurs néo-zélandais. Les ventes de l'année ont augmenté de 53 %, avec des ventes de 436 tonnes en décembre. Les relations avec la Malaisie semblent s'être de nouveau améliorées. Il a fallu 1 186 tonnes en 2018, soit bien plus que les maigres 197 tonnes de 2017 et mieux que les 1 137 tonnes de 2016.
Source : potatoesnz.co.nz