Depuis deux semaines, il y a une hausse des prix sur le marché de la pomme de terre française. Par conséquent, le marché est plus calme. « Nos clients français préfèrent charger leurs contrats et prendre sur leurs stocks plutôt que d’acheter sur le marché libre à des prix relativement élevés », explique Antoine Geysels de l’entreprise Top’Pom.
Sur l’Espagne, l’Italie et les pays de l’Est, les marchés restent dynamiques. « Nous faisons des ventes régulières toutes les semaines à des prix soutenus, dans un marché attentif. Aujourd’hui les producteurs s’interrogent quant à l’avenir du marché. Il est donc plus compliqué d’obtenir des volumes dans ce contexte. Les prix de ventes augmentent en conséquence, sur une base autour de 400 euros/T en fonction des variétés et des qualités. »
Cette année, l’Europe fait face à des quantités réduites en pommes de terre. « Certains clients des pays de l’Est s’approvisionnent en France, d’habitude ces pays-là achètent en Allemagne compte tenu de sa proximité géographique. »
Les pommes de terre primeurs d’Egypte et d’Israël commencent à arriver sur le marché en quantités limitées. « Je pense qu’il y a quelques clients des pays de l’Est qui s’orienteront sur ces marchandises-là », dit Antoine. « Mais la majorité de nos clients vont attendre les primeurs qui viennent d’Espagne et d’Italie. Les premiers volumes sont attendus pour le mois de mai. »
« Actuellement, nous vivons une campagne avec des prix relativement intéressants pour les producteurs, ce qui permettra de faire une bonne moyenne avec l’année précédente. »
Une belle année
Top’Pom réalise une belle année. « Malgré la sécheresse, les rendements étaient corrects dans toute la région Champagne, grâce à une majorité de surfaces irriguées. »
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