En République tchèque, les prix de certains légumes, en particulier les pommes de terre, ont augmenté de façon spectaculaire en raison d'une baisse importante de la production, révèle un nouveau rapport du Foreign Agricultural Service du ministère américain de l'Agriculture.
Selon les informations, les consommateurs paient plus de 67 % de plus pour les pommes de terre et près de 25 % de plus pour les légumes (y compris la laitue, les pois, les concombres, etc.). Actuellement, certains fruits tropicaux importés sont moins chers que les pommes de terre produites localement. Le principal coupable serait une baisse de 18 % de la production par rapport à la récolte de l'an dernier.
La pomme de terre, aliment de base en République tchèque, a connu une récolte de 583 560 tonnes en 2018, soit 15,3 % de moins que l'année précédente. Les conditions climatiques chaudes et sèches sont les principaux facteurs à l'origine de cette baisse de production. La sécheresse devient un problème nouveau et important pour les agriculteurs tchèques. Des conditions similaires ont affecté la récolte de légumes dans toute l'Europe, de sorte que les légumes importés moins chers n'étaient pas disponibles. Les pommes de terre cultivées localement couvrent environ 80 % de la consommation intérieure, selon le rapport Situation et perspectives publié par le ministère tchèque de l'Agriculture.
En février, les prix à la production agricole auraient augmenté de 8,2 % en glissement annuel, tandis que les prix à la production de légumes ont augmenté de 79,3 % et les prix des pommes de terre de 55,2 %.
Les mauvaises conditions climatiques ont également affecté d'autres pays d'Europe de l'Est de la même manière. Par exemple, en Roumanie, le prix des pommes de terre a augmenté de 40 % en 2018, selon les données de l'Institut national de la statistique.
Un article sur potatobusiness.com affirme que depuis le début de 2019, les prix des pommes de terre ont continué à augmenter de 9,98 % en février par rapport à janvier et de 21 % par rapport à décembre 2018. Cela s'explique par la faiblesse de la production interne et par les prix élevés des pommes de terre importées.