Actuellement, on observe un léger déficit dans l'offre d'oignons verts. Les derniers lots de la récolte égyptienne ont déjà été commercialisés et les premières marchandises intérieures en provenance du Palatinat ne sont disponibles qu'en quantités limitées, explique Sarwat Radwan, directeur général de la société Akl ExoFresh Ltd, basée à Dortmund, qui importe des fruits en mettant l'accent sur l'Égypte.
« En raison de la météo, les Palatins n'ont commencé à mettre leur nouvelle récolte sur le marché à des prix très élevés que depuis la semaine dernière. Normalement, les premiers oignons verts palatins font leur apparition au début du mois de mars. Ils sont donc bien en dessous des prévisions », note M. Radwan. « Les Égyptiens ne s'attendaient cependant pas à cela. Sinon, ils auraient planté davantage, bien sûr, afin de pouvoir prolonger un peu plus la saison de commercialisation. Cela aurait été tout à fait idéal dans ces conditions de marché et de prix. »
Dans l'ensemble, Radwan estime que la campagne d'oignons verts a été très intéressante. « En raison de l'abondance de l'offre, les prix étaient nettement plus bas que d'habitude. Puis, en raison de la pénurie en fin de saison, le prix a triplé en très peu de temps », poursuit-il. Au début du mois, les derniers lots en provenance d'Égypte sont arrivés. La production égyptienne a dépassé celle de l'Italie en termes d'oignons verts et le Maroc est en train de rattraper son retard.
Dattes et pastèques à l'approche du Ramadan
Les premières pastèques cultivées au Maroc devraient arriver la semaine prochaine, juste à temps pour le Ramadan de cette année, indique Radwan. Par ailleurs, les dattes sont très appréciées par les détaillants à cette période de l'année. « Nous proposons des dattes jordaniennes Medjoul en deux tailles : moyenne et grande. Nous avons également une variété premium. Cette dernière est la plus populaire, bien que son prix soit relativement plus élevé. C'est pourquoi les gens se rabattent souvent sur la Medjoul Large, légèrement moins chère. »
Malgré la popularité croissante des dattes dans le commerce allemand, Radwan dit que le besoin de renforcer la communication est évident. « Je suis toujours surpris de la façon dont les gens traitent les dattes ; sur les marchés de gros, par exemple. Il s'agit d'un produit sucré qui doit être refroidi en permanence. Au lieu de cela, les dattes sont souvent placées en dehors de la chambre froide, ce qui explique la dégradation de la qualité du produit commercialisé. »
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