Wim Waterman et Rudie Ensing discutent de l'évolution rapide du marché mondial de l'oignon. Rudie est employé par Waterman Onions depuis 5 ans en tant que vendeur sur le marché européen et travaille également chez BioQrops en tant qu'acheteur et vendeur d'oignons et de légumes biologiques.
« Jusqu'à présent, cette saison a été un véritable déchaînement. La saison d'oignons 2022 ne peut être comparée aux années précédentes. Il est unique de voir que nous avons les mêmes problèmes partout en Europe. » Néanmoins, Rudie est modérément optimiste quant au marché de l'oignon jusqu'à la nouvelle année. « Nous avons déjà eu des connexions avec plusieurs pays européens ici et là. En raison des fortes hausses de prix, nous avons déjà atteint de bons volumes de vente assez tôt dans la saison. » Selon lui, cela est dû à la qualité et à la taille des lots néerlandais. Les trieurs peuvent donc négocier des prix plus élevés et ont pu obtenir le prix qu'ils demandaient dans les premiers mois de la saison de vente. Malgré l'instabilité du marché mondial de l'oignon, les Pays-Bas ont conservé une position forte sur le marché de l'exportation.
Récente explosion des prix
Rudie constate que la récente explosion des prix chez les producteurs a des conséquences pour les trieurs. « Les trieurs ont été contraints d'augmenter le prix ces dernières semaines, ce qui nous a également fait perdre des clients (principalement d'Europe de l'Est). Ces volumes nous manquent désormais. » Mais Wim nuance toutefois ces propos, indiquant que ce n'est pas une mauvaise chose en cette période de fin d'année. « La question est de savoir ce qu'apportera la nouvelle année. Il n'y aura pas de pénurie, mais un manque dû à des défauts pourrait survenir. » Par conséquent, toutes les lignes d'importation d'oignons jaunes sont ouvertes. Mais Waterman Onions préfère toujours les oignons néerlandais aux autres destinations.
Effet inhibiteur sur le marché
La nouvelle année fait encore l'objet de spéculations. Selon Rudie et Wim, les mois de janvier et février sont généralement plus calmes au niveau des ventes et, il faut se demander si les marchés peuvent et veulent suivre les importantes augmentations de prix. Rudie : « En Europe, les marchés locaux ne sont pas encore vides, et nous n'osons pas prédire à quelle vitesse ce sera le cas. » Pour Wim : « En termes d'exportation outre-mer, une grande partie du volume a déjà été mise de côté, mais les augmentations de prix actuelles, combinées aux défis de la qualité, peuvent avoir un effet inhibiteur sur le marché. » On peut conclure que l'avenir des marchés est encore incertain, et qu'il sera essentiel de continuer à s'adapter aux conditions changeantes du marché pour rester compétitif sur le marché mondial de l'oignon.
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Rudie Ensing
Waterman
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