Réputée pour ses nombreuses propriétés bénéfiques, la spiruline est très prisée par l’Organisation Mondiale de la Santé. Riche en protéines végétales, vitamines, minéraux et antioxydants, cette algue bleue-verte est très à la mode, en particulier sous la forme de complément alimentaire. Aujourd’hui, deux entrepreneurs toulousains nous propose de la découvrir sous une autre forme : une pâte à tartiner bio.
Au cours de leurs études spécialisée en agroalimentaire à l’école d’ingénieur de Purpan à Toulouse (Haute-Garonne), Alexis Lesly-Veillard et Christophe Sovran ont eu l’idée d’intégrer ce complément alimentaire dans différents produits du quotidien. Le premier projet se nomme « Hoope ». Il s’agit d’une pâte à tartiner bio aux noisettes enrichie à la spiruline à hauteur de 7 %. Produite en France, elle est certifiée vegan, sans huile de palme, sans gluten, sans lactose et sans additif.
Ce produit bénéficie de l’appuie du géant de la grande distribution Carrefour. En effet, le projet d’Alexis et Christophe a été le lauréat du concours Lance toi et créée ton truc qui leur permet d’avoir depuis fin septembre huit points de vente dans les magasins de la marque. Carrefour s’engage depuis plusieurs années dans l’enrichissement des produits de base : « Cela répond à la demande des consommateurs qui veulent manger bio et local car ils sont attachés à l’origine France et aux aliments naturellement riche en nutriment, analyse Benoit Soury, directeur du marché bio chez Carrefour. Cela représente encore peu de produits aujourd’hui, une vingtaine de références, mais c’est une part de marché qui augmente car le consommateur est attaché à l’économie de proximité, avec de jeunes entrepreneurs qui osent ».
Depuis fin juin, la pâte à tartiner Hoope est en vente au prix de 8,5 euros sur le site internet de la start-up et dans certains Auchan et Intermarché. « En quatre mois, nous avons vendu 500 kg, précisent les entrepreneurs qui visent 100 000 € de chiffre d’affaires en 2019. Nous avons aussi créé une pâte à tartiner amandes-spiruline pour laquelle nous venons de récolter 5 300 € en crowdfunding pour la commercialisation ».
Source : Le Parisien