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Le pour et le contre des produits bio dans les supermarchés français

Le site internet Le Drenche a confronté deux visions concernant les produits biologiques disponibles dans les supermarchés français :

Pour
Selon Benoît Soury, directeur du marché bio chez Carrefour, la société a construit avec le monde agricole des relations solides et durables depuis plus de trente ans notamment avec ses Filières Qualité conventionnelles. Carrefour s’est engagé pour une transition alimentaire accessible à tous, son objectif est d’offrir à tous les consommateurs une alimentation de qualité et de proposer des produits plus sains au juste prix.

95 % des fruits et légumes de saison vendus par Carrefour sont produits en France. Parallèlement, l’entreprise accompagne plusieurs coopératives en Corse durant la période de conversion jusqu’à leur certification en bio de pomelos ou de clémentines.

Si on reproche souvent à la grande distribution de prendre des engagements courts et d’enfermer les agriculteurs dans une exclusivité, Carrefour soutient la conversion et la production, grâce à des contrats longs sur 5 ans. De plus, ce n’est pas un engagement exclusif. Carrefour dispose de l’appui de 20000 agriculteurs en France.

Les consommateurs veulent du local, et des circuits courts. Pour pouvoir privilégier l’approvisionnement auprès de PME, à proximité, le géant de la distribution a développé une organisation très structurée avec 22 centrales d’achats en bio et circuits courts. 

Contre
Pour Frédéric Denhez, auteur de « Acheter Bio ? À qui faire confiance » paru chez Albin Michel, le bio véhicule tous les fantasmes est devenu un phénomène de masse grâce aux supermarchés; ce qui n’est pas sans créer certains doutes autour du sujet.

Etant réglementé en Europe par un cahier des charges qui s’applique à tous les pays de l’union, le bio est le même partout ; c’est à dire que les produits quelque soit leur lieu de vente répondent aux mêmes exigences. Le logo de la certification est la feuille verte, AB pour la France. Le cahier des charges est restrictif sur l’usage des « intrants », c’est-à-dire les pesticides et les engrais. Cet usage est limité aux produits issus de l’agriculture biologique elle-même comme le fumier et aux substances naturelles comme le cuivre.

Cependant, techniquement, le bio ne garantit que l’absence de produits chimiques de synthèse. Pour les produits transformés, la liste des additifs autorisés est beaucoup plus courte.

Les consommateurs projettent une image idéalisée autour du label bio qui n’est pas représentatif de la réalité. Ils veulent croire qu’il est une promesse de santé, de sauvegarde la planète, de respect des animaux et des agriculteurs… alors que ce n’est pas le cas.

Pour Denhez, si l’on veut du bio « canal historique », conforme à la philosophie de la bio, il faut se diriger vers Nature et Progrès, et globalement acheter tout produit frais fait en France parce que les producteurs y respectent cette philosophie. Enfin, il faut bien lire les étiquettes : un produit transformé avec une liste d’ingrédients trop longue et mystérieuse sera toujours douteux.

Source : ledrenche.fr

Date de publication: