Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber
Mini-symposium Groen Agro Control sur l'analyse des résidus

« Le respect des LMR s'impose sur toute la chaîne »

« De temps à autre, nous sommes surpris par des rapports faisant état de résidus excessifs de produits phytosanitaires sur certains types de fruits et légumes. Cela donne aux consommateurs un sentiment de malaise, car nous voulons tous que ce que nous mangeons soit sans danger. Mais quand est-ce vraiment le cas ? Les organisateurs Jelger de Vriend et Michel Witmer de Groen Agro Control, qui font partie de Normec et fournissent des solutions de qualité pour le monde des fruits et légumes, ont expliqué lors de leur mini-symposium en ligne sur l'analyse des résidus la semaine dernière que l'Union européenne a fixé des limites maximales de résidus (LMR). »

Risques
Pour ce faire, l'UE se base sur une longue étude technique incluant une évaluation des risques potentiels pour les consommateurs. Les LMR sont basées sur une concentration d'un produit phytosanitaire qui peut être utilisé pendant une longue période sans risque pour la santé. Les LMR sont harmonisées pour tous les pays de l'UE. Il y a ensuite la dose aiguë de référence (DAR), basée sur une concentration d'un produit phytopharmaceutique pouvant présenter un risque direct pour la santé. La DAR dépend du pays en question, car elle tient compte, par exemple, de la consommation des produits en tant que proportion du régime alimentaire national, qui peut varier d'un pays à l'autre. Ce sont des termes importants, car ils peuvent déterminer si un produit est apte à la consommation ou non sur un marché.

Photo de droite : Michel Witmer

Spécifications
À ce cadre juridique s'ajoutent les exigences du secteur de la distribution, de loin le plus gros acheteur de fruits et légumes. De nombreux supermarchés en Europe ont d'autres exigences que celles prévues par la loi, et celles-ci sont souvent plus strictes. « Nous pouvons établir des rapports pour une vingtaine de détaillants sur la base de leurs spécifications particulières. » Michel note que les exigences de certains supermarchés sont très strictes, certains n'autorisant que 33 % de la LMR et d'autres 50 %. Les détaillants ont également des exigences supplémentaires telles qu'une quantité maximale de produits phytosanitaires dans un produit. Michel constate que ces spécifications strictes mettent à rude épreuve la production de produits frais, et se demande s'il sera encore possible de produire ces spécifications de haute qualité aujourd'hui et à l'avenir, compte tenu des conditions météorologiques de plus en plus imprévisibles.

Ensemble de la chaîne
Avec toutes les réglementations imposées par la législation et les acheteurs, l'analyse des résidus dans les fruits et légumes est donc un élément important de la politique de sécurité alimentaire de la chaîne d'approvisionnement en produits frais. Cela rend également le contrôle des produits et des résidus de plus en plus important et nécessite un effort de la part de toute la chaîne, dit Michel.

Photo à droite : Jelger de Vriend

Si, par exemple, certains maillons de la chaîne utilisent des produits phytosanitaires mais ne savent pas ce qui a déjà été appliqué, les limites peuvent être involontairement dépassées. Michel explique que cela peut poser des problèmes. « Cela peut être un problème, par exemple, pour les agrumes biologiques qui sont emballés sur le même tapis roulant que les agrumes conventionnels. La cire utilisée pour les citrons et les oranges conventionnels peut donc causer des résidus sur les agrumes biologiques. Vous pouvez donc avoir un produit biologique parfait, mais dont l'emballage pose problème. »

Plan
Par ailleurs, les traitements de désinfection des terres agricoles combinés à la culture ou la culture combinée à des traitements post-récolte peuvent également être à l'origine de ces violations. C'est pourquoi Groen Agro Control a recommandé d'établir un plan de traitement qui couvre l'ensemble de la chaîne - de la pré-culture au conditionnement. De cette façon, les maillons de la chaîne communiquent entre eux et les dépassements sont évités. Elle assure également un contrôle plus efficace des coûts et une meilleure commercialisation du produit. Et, ce qui est peut-être le plus important, un plan conjoint permet de mieux contrôler la gestion des exigences en matière de sécurité alimentaire.

Deux fois par an, Groen Agro Control organise un cours de base et un cours magistral sur les résidus. Le mini symposium « Residue Analysis » est disponible pour toute personne intéressée.

Pour plus d'informations :
Michel Witmer
Groen Agro Control
Route de distribution 1
2645 EG Delfgauw
Tél. : +31 (0)15 257 2511
[email protected]
www.agrocontrol.nl

Date de publication: