Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber
La station de dessalement d'Agadir devrait être rejointe par une nouvelle station dans la région de Dakhla

La culture des tomates au Maroc continue à se développer

La croissance de l'agriculture au Maroc grâce au Plan Maroc Vert, qui s'est achevé cette année-là avec une agriculture représentant environ 30 % du PIB, est indéniable. Comme l'explique M. Aenverde, le Maroc compte actuellement 21 000 hectares de serres dans la seule région de Sus-Massa et continue de croître à un rythme élevé, ce qui signifie qu'à court terme, le pays pourrait devenir le deuxième fournisseur européen de tomates (y compris le Royaume-Uni, où il est déjà le premier fournisseur), une position actuellement occupée par l'Espagne.

Avantages : le transport, l'eau et aussi les tarifs
Le pays a réalisé d'importants investissements logistiques, stratégiques pour l'exportation. L'investissement réalisé dans Tanger-Med permet un accès facile aux ports du nord de l'Europe. De plus,  grâce à Algésiras, les produits marocains bénéficient du corridor ferroviaire central à grande vitesse, ce qu'Almeria ne peut pas faire puisque le corridor méditerranéen n'existe pas.

En ce qui concerne l'eau, la station de dessalement d'Agadir, inaugurée en janvier 2022, fournit actuellement un volume d'environ 275 000 m³/jour, volume qui devrait passer à 400 000 m³/jour, ce qui en fera la plus grande d'Afrique. Et le prix estimé pour les usagers est de 5 dirhams/m³, soit environ 0,5 €.

Par ailleurs, dans le cadre du plan Génération Verte 2020-2030, le gouvernement marocain prévoit une nouvelle usine de dessalement dans la région de Dakhla (au Sahara Occidental), où l'activité de production agricole est également importante.

Tant la superficie des serres au Maroc (près de 11 000 hectares) que le rendement des cultures sous serre (878 000 tonnes) continuent de croître de 15 % par an, alors qu'à Almeria et en Espagne, la culture subit une forte pression due à l'inflation, y compris le coût de la main-d'œuvre, et ce facteur continue d'être le principal avantage comparatif du pays africain. Le coût de la main d'œuvre marocaine est d'environ 10-12 dirhams/heure, soit 1/8 du coût d'Almeria.

De plus, les tomates marocaines ne font l'objet d'aucune restriction à l'importation. Le Maroc doit respecter un quota de tomates sur le marché européen entre le 1er octobre et le 31 mai - sans droits d'importation payés à la frontière - avec un supplément de 28 000 tonnes en cas de dépassement certains mois. Au total, il s'agit d'environ 285 000 tonnes. S'il dépasse cette quantité, il doit payer des « droits ad valorem » (tarifs) de 3,5 %, déjà réduits de 60 % par rapport aux 8,8 % prévus dans le dernier accord. En d'autres termes, le Maroc ne voit pas d'inconvénient à payer ce pourcentage et le quota est resté inchangé depuis des années, selon Aenverde.

 

Source : aenverde.es 

Date de publication: