« La Chine a confirmé qu'elle est maintenant ouverte aux importations. J'ai parlé d'élargir notre gamme d'exportation avec de nombreux produits, y compris les fruits et légumes », a déclaré le ministre polonais de l'Agriculture, Jan Krzysztof Ardanowski, jeudi dernier. Il a ajouté qu'il était satisfait de sa visite en Chine.
« Nous avons participé à l'un des événements économiques les plus importants en Chine cette année, l'Exposition internationale d'importation à Shanghai, où il a été annoncé que le pays serait prêt à devenir plus ouvert qu’auparavant », a déclaré M. Ardanowski, résumant sa visite.
« Je suis heureux qu'en dépit des délais très serrés des autorités chinoises, j'aie quand même réussi à rencontrer les plus importants responsables (de mon point de vue) : le ministre de l'Agriculture de la RPC et le ministre de l'Administration générale des douanes », a déclaré le ministre.
M. Ardanowski a déclaré que les pourparlers portaient sur l'expansion des exportations de biens tels que le bœuf et les fruits et légumes, ainsi que les chevaux de loisir. Il a ajouté que la partie chinoise est intéressée par les investissements agroalimentaires polonais en Chine.
Le Centre National pour le Support Agricole a signé un accord de coopération avec la All-China Association of Wholesale Agricultural Markets (qui regroupe environ 1 400 marchés). L'idée est de faciliter l'accès des produits polonais à ces marchés, qui approvisionnent les grandes villes chinoises.
« Je suis très heureux de cette visite », a déclaré M. Ardanowski, soulignant que la déclaration d'ouverture de la Chine aux importations et l'intérêt manifesté pour les produits alimentaires polonais constituent une bonne perspective pour tenter d'améliorer la balance commerciale avec ce pays.
Selon le ministre, tout est maintenant entre les mains des entreprises polonaises. Il s'agit de trouver des partenaires et de s'entendre sur les prix. « La Chine est un pays qui sait que tous les grands producteurs alimentaires s'efforcent d'accéder à ce marché ; ils exigent donc des conditions financières très difficiles », a-t-il expliqué. Selon lui, seuls ceux qui sont « très compétitifs, très innovants et expansifs, et qui sont capables de communiquer avec les Chinois, pourront suivre sur ce marché. »
Source : sadyogrody.pl