Selon le BLE, la saison des prunes et des pruneaux a tourné à plein régime : pour les prunes, ce sont les offres italiennes et espagnoles qui ont donné le ton, tandis que pour les pruneaux, les lots nationaux ont été privilégiés. Les belles Katinka et Cacaks ont dominé. L'assortiment a été complété par des pruneaux précoces Bühler, President, Hanita et des variétés Top. Les Lepotica de Serbie ont présenté ponctuellement des avantages qualitatifs par rapport à la concurrence du nord de la Macédoine, de la République de Moldavie et de la Bosnie-Herzégovine. La disponibilité s'est accrue et a permis de couvrir les besoins. Dans certains cas, les possibilités en matière de stockage ont pu être améliorées, mais la période des vacances a limité la demande. Les évaluations ont souvent fait marche arrière. Des Reneclaudes françaises ont été vendues à Cologne. À Francfort, les Mirabelles locales ont commencé à se négocier entre 4,20 et 4,70 € le kg. Mais les cotations se sont érodées au cours de la semaine pour atteindre 3,80 à 4,20 €. Quant aux produits français, les clients devaient payer entre 24, et 25 € par emballage de 5 kg.
Graphique : BLE
Pommes
Les importations néo-zélandaises, chiliennes et sud-africaines ont constitué la base de l'offre. Leur influence s'est toutefois sensiblement réduite, certaines variétés ayant déjà été retirées de la commercialisation au niveau local. L'importance des produits alternatifs a également diminué. Les produits issus de la culture 2023 ont gagné en importance.
Poires
Les importations en provenance de l'hémisphère sud se sont réduites : la Packham's Triumph et la Forelle d'Afrique du Sud ainsi que la Forelle et l'Abate Fetel du Chili ont occupé le devant de la scène. Cependant, elles ont globalement perdu de leur importance, les livraisons turques, italiennes et espagnoles s'étant développées.
Raisins de table
Les arrivages italiens ont dominé la scène, avec notamment les variétés Victoria et Black Magic. Les premiers Red Globe ont rejoint les Arra 30 et Sugraone déjà bien établis. La présence des offres espagnoles a sensiblement augmenté. Les premières Superior Seedless turques sont arrivées et de nouvelles Perlette sont attendues pour la semaine 32.
Fraises
La saison a entamé sa dernière ligne droite. Tant la disponibilité que les possibilités en matière de stockage se sont réduites. La qualité des offres n'a pas non plus toujours été convaincante. Les offres locales étaient prédominantes, suivies par les offres polonaises, néerlandaises et belges. Les produits exclusifs et attrayants ont quelque peu manqué.
Pêches et nectarines
Les arrivages espagnols ont dominé, tandis que les arrivages italiens et français sont venus compléter le tableau. Les offres turques ont complété les ventes, tout comme les produits locaux. Le mauvais temps et les vacances ont quelque peu limité la demande. La disponibilité a certes diminué, mais elle a tout de même dépassé les possibilités de stockage.
Abricots
La saison a dépassé son point fort pour se diriger lentement, mais sûrement, vers sa fin. Les arrivages espagnols et italiens se sont nettement réduits. Les arrivages français et turcs ont manifestement pris le dessus. Ponctuellement, des lots locaux ont encore été livrés.
Cerises
Les offres locales et les importations turques ont dominé les activités. Différents arrivages d'Europe centrale et orientale ont aussi complété l'offre. La fin de la campagne est déjà en vue : en termes de qualité et de quantité, les fruits laissent de plus en plus souvent à désirer.
Citrons
Les importations sud-africaines ont dominé. Les arrivages argentins ont dépassé ceux d'Espagne en termes de quantité. Les fruits italiens non traités ont coûté à Francfort entre 25 et 26 € le carton de 9 kg. À Berlin, des Eureka du Zimbabwe sont apparues, dont les prix étaient alignés sur ceux de la concurrence sud-africaine.
Bananes
Comme d'habitude à cette période de la saison, la demande a été faible. Le mauvais temps ainsi que les vacances ont réduit les possibilités de stockage. Les commerçants ont réagi en réduisant l'offre.
Choux-fleurs
Les produits allemands ont dominé. Ils étaient disponibles en divers endroits en situation de monopole. La disponibilité a généralement suffi à couvrir les besoins. Cela n'a toutefois pas été tout à fait possible dans certains cas, ce qui a entraîné une légère hausse des cotations. Le temps pluvieux a également amélioré les possibilités de stockage.
Salades
Les offres locales ont manifestement prévalu. En ce qui concerne les salades Iceberg et les laitues pommées, les produits néerlandais et quelques produits belges ont fait leur apparition. Pour les laitues pommées, les emballages par 12 étaient à nouveau proposés. Les salades colorées provenaient exclusivement d'Allemagne.
Concombres
Pour les concombres serpent, les arrivages nationaux ont dominé, suivis par les arrivages néerlandais et belges en termes d'importance. Malgré des livraisons réduites, les besoins ont pu être satisfaits sans difficulté. Les cotations ont légèrement augmenté, ce qui a permis d'améliorer les possibilités de stockage.
Tomates
Les lots néerlandais et belges ont dominé la scène, complétés par quelques arrivages italiens. Dans l'ensemble, l'approvisionnement est resté limité. Les cotations ont montré à plusieurs reprises une tendance à la hausse.
Poivrons
L'assortiment était constitué de produits néerlandais, polonais, belges et turcs. Ponctuellement, des lots indigènes étaient également présents, mais dans l'ensemble, ils n'avaient qu'un caractère complémentaire. Ces derniers étaient même plus présents à Munich que les produits néerlandais qui étaient dominants.
Source : BLE