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Simon Schumacher, VSSE-Vorstandssprecher :

« Le contexte politique ralentit la production régionale d'asperges et de fraises »

Selon l'enquête préliminaire sur les volumes de récolte d'asperges et de fraises en Allemagne réalisée par l'Office fédéral de la statistique, la récolte d'asperges devrait diminuer de 4 % et celle de fraises de 14 % par rapport à l'année précédente. Comparé aux volumes de récolte moyens de 2017 à 2022, la récolte de fraises de 2023 sera même inférieure de 23 % et la récolte d'asperges de 15 %.

L'augmentation du salaire minimum et des coûts de production se traduit par une baisse des rendements
Cette situation s'explique, d'une part, par la diminution des surfaces (asperges : -4 % par rapport à 2022, fraises de pleine terre : -7 % par rapport à 2022) et, d'autre part, par la fraîcheur du printemps, qui a retardé la récolte. À cela s'ajoute l'augmentation du salaire minimum, qui a entraîné une nouvelle hausse des coûts de main-d'œuvre pour les autres catégories salariales. Les producteurs de fraises ont réduit leurs surfaces et n'ont pas investi dans des tunnels pour la culture des fraises en raison de la forte augmentation des coûts de production. Les producteurs d'asperges ont abandonné les zones de production devenues non rentables en raison des coûts de récolte élevés pour se concentrer sur les jeunes plants qui ne peuvent être récoltés que deux ou trois ans plus tard.

Simon Schumacher (à droite), porte-parole du conseil d'administration de l'association des producteurs d'asperges et de fraises du sud de l'Allemagne (VSSE), explique : « Les chiffres de l'Office fédéral de la statistique le montrent clairement : les mesures politiques, telles que l'augmentation soudaine du salaire minimum à 12 €, ont exercé une pression considérable sur les exploitations agricoles et ont entraîné une réduction de la production régionale de fraises et d'asperges. Les exploitations n'ont pas pu répercuter intégralement la forte hausse des salaires et des coûts de production sur les prix à la consommation, dans la mesure où des prix élevés auraient réduit la demande. Parallèlement, elles ont dû stabiliser les prix en resserrant l'offre par une réduction des superficies récoltées. Ils n'y sont toutefois parvenus que grâce à un coup de chance, car le temps n'était pas encore estival en avril et en mai, si bien qu'il n'y a pas eu de grandes quantités de fraises mûries en même temps ou d'asperges ayant germé rapidement. Mais, malgré l'amélioration des ventes, les bénéfices sont tellement réduits par les coûts de main-d'œuvre et de production considérablement plus élevés qu'il ne reste pas grand-chose au bout du compte. »

La VSSE appelle à un cadre juridique fiable pour l'emploi à court terme sans sécurité sociale
Malgré les augmentations du salaire minimum proposées par la Commission du salaire minimum de 12 € à 12,41 € au 1er janvier 2024 et à 12,82 € au 1er janvier 2025, les discussions sur l'augmentation du salaire minimum à 14 € ne faiblissent pas. Cela représenterait une nouvelle augmentation d'environ 17 % par rapport au salaire minimum actuel.

C'est pourquoi Simon Schumacher insiste : « Les politiques doivent définir le cadre juridique de manière à ce que la production nationale de légumes et de fruits à forte intensité de main d'œuvre reste possible. Cela implique, d'une part, de ne plus toucher au fonctionnement du salaire minimum et, d'autre part, de traiter de manière fiable et non bureaucratique l'emploi à court terme de travailleurs saisonniers étrangers sans cotisations de sécurité sociale. Les entreprises ne peuvent actuellement pas se fier aux résultats des audits précédents de l'assurance pension allemande. En effet, selon l'auditeur ou le vérificateur, les évaluations peuvent être complètement différentes, ce qui peut entraîner des paiements supplémentaires élevés de cotisations de sécurité sociale, menaçant parfois l'existence de l'entreprise. »

Pour plus d'informations :
www.vsse.de

Date de publication: