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CE : Rapport sur les perspectives agricoles de l'UE 2018-2030

Légers reculs prévus dans la production de pommes, de pêches, de nectarines et de tomates

La Commission européenne a publié un « Rapport sur les perspectives agricoles pour l'UE 2018-2030 » dans lequel elle fait des prévisions par secteur. Dans le secteur des fruits et légumes, elle analyse les pommes, les pêches, les nectarines et les tomates, prévoyant de légères réductions de la production dans les trois cas, ainsi qu'une baisse de la consommation des pêches, des nectarines et des tomates, ainsi qu'une stabilisation pour les pommes. Elle prévoit également une augmentation de la culture fruitière biologique.

Les « Perspectives agricoles de l'UE 2018-2030 » contiennent des prévisions pour un large éventail de produits agroalimentaires, notamment la viande, les cultures arables, le lait et les produits laitiers, les fruits et légumes. Elle analyse également l'évolution des revenus agricoles et les aspects environnementaux de l'agriculture de l'UE, y compris, pour chaque sous-secteur, une brève analyse de la production biologique.

Dans le cas des pommes, la production de l'UE passera de 12,7 millions de tonnes en 2018/2019 à 12,4 millions de tonnes en 2030. Bien que la productivité augmente de 9 % jusqu'en 2030 par rapport à la moyenne des cinq dernières années, l'impact sur la production ne se fera pas sentir car la zone devrait diminuer de 10 % par rapport à 2018, en particulier en Pologne, où le secteur est en phase de restructuration.

Le rapport explique que la consommation de fruits et légumes devrait légèrement augmenter en raison de motivations liées à la santé et de la disponibilité croissante de ces produits sur de « nouveaux » marchés (par exemple les stations-service, les bars, etc.). Toutefois, la consommation de pommes fraîches ne devrait pas suivre cette tendance, car les consommateurs semblent préférer de nouvelles saveurs et des produits faciles à manger, comme les fruits ou les baies tropicales (prédécoupées), qui sont régulièrement proposés dans les rayons des supermarchés à côté des pommes.

Dans le cas des pêches et des nectarines, la production passera de 4,1 millions de tonnes dans l'UE en 2018 à 4 millions de tonnes en 2030. La productivité moyenne augmentera de 8 % par rapport à la moyenne 2012-2017, mais la croissance sera compensée par une diminution des surfaces cultivées (0,7 % de moins que la moyenne annuelle). Une restructuration du secteur est attendue en Espagne, où la production a connu, selon la Commission, une augmentation de 54 % entre 2012 et 2017. La consommation de pêches et de nectarines diminuera en moyenne de 0,4 % par an en raison de la concurrence d'autres fruits d'été comme le melon, les fruits tropicaux et les baies.

En ce qui concerne les tomates destinées à la consommation fraîche, les prévisions de la Commission indiquent une baisse de la production, qui passerait de 7 millions de tonnes actuellement à 6,8 millions de tonnes en 2030. Les rendements augmenteront en raison de l'allongement des campagnes des principaux pays producteurs. La consommation diminuera légèrement, passant de 14 kilos par habitant actuellement à 13,7 kilos par habitant.

En ce qui concerne l'agriculture biologique, la Commission explique que les fruits constituent le segment le plus important du marché biologique dans l'UE. En 2016, environ 6 % de la superficie plantée en pommes (30 000 hectares) était consacrée à la pomme biologique et 3 % (15 000 tonnes) étaient en phase de conversion. L'Italie est le principal producteur de pommes biologiques dans l'UE avec 100 000 tonnes. Les rendements sont de 31 tonnes par hectare, ce qui correspond à 70 % de la productivité de la culture traditionnelle.

La superficie consacrée à la production biologique de pêches et de nectarines dans l'UE en 2016 s'élevait à 3 000 hectares, soit 0,6 % du total, et 1 800 hectares supplémentaires pendant la période de conversion. L'Italie est le pays où la production biologique est la plus élevée avec 1 500 hectares, suivie de l'Espagne avec 550 hectares et de la France avec 500 hectares. Entre 2012 et 2016, la superficie a augmenté de 26 % en Espagne et de 41 % en France. Avec une production d'environ 4 000 tonnes, l'Espagne a une productivité de 14 tonnes par hectare, soit 74 % de la productivité des cultures traditionnelles.

La Commission prévoit une augmentation de la production biologique de pommes, de pêches et de nectarines en raison d'une demande accrue.

Les prédictions et les perspectives soulignées dans le rapport ont été discutées lors de la conférence agricole annuelle de l'UE, qui s'est tenue à Bruxelles les 6 et 7 décembre 2018, à laquelle la FEPEX a participé.

 

 

Date de publication: