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Une coopération franco-ivoirienne pour une agriculture plus écologique

La Côte d’Ivoire est la première puissance agricole d’Afrique de l’Ouest. Elle bénéficie d’un climat et d’un environnement propices à une agriculture diversifiée. Le pays exporte du cacao, du café, de la noix de cajou, des agrumes, du coton ou encore de la canne sucre. Avec son agriculture vivrière, la Côte d’Ivoire peut aussi miser sur ses importantes productions de riz, de maïs, de manioc, d’igname etc. 

Mais aujourd’hui, le pays se voit obliger de moderniser son agriculture pour rester compétitive face aux changements climatiques. Il multiplie ainsi les partenariats et les collaborations, notamment avec la France.

Le 9 mai dernier, l’inauguration du LMI Nexus avait lieu au Pôle scientifique et d’innovation du campus de Bingerville de l’Université Félix Houphouët-Boigny, à l’est d’Abidjan, en présence de l’ambassadeur de France.

Intitulé « Laboratoire mixte international Climat — Eau-Energie-Agriculture en Afrique de l’Ouest et Services climatiques 2019-2023 » — abrégé en « LMI Nexus » — ce projet est le fruit d’une collaboration entre l’université Félix Houphouët Boigny, coté ivoirien, et de l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD) côté français. Il a pour objectif de comprendre l’environnement agricole ivoirien et ses évolutions pour optimiser la gestion des ressources.

« Il faut étudier tous ces éléments ensemble car lorsqu’on va utiliser l’eau pour l’agriculture, cette eau ne pourra pas être utilisée pour l’énergie. Si l’on utilise de l’eau pour produire de l’énergie, on ne pourra pas la prendre pour l’agriculture et si on prend de l’eau pour l’agriculture, on ne pourra pas la boire ou l’utiliser pour les usages domestiques. Donc il est essentiel de travailler sur l’interrelation, de voir quelles sont les contraintes sur chacun de ces secteurs », explique Sandrine Anquetin, chercheuse à l’Institut des Géoscience de l’Environnement à Grenoble.

Selon Abou Bamba Dramane, directeur de la recherche en Côte d’Ivoire, ce projet est « très important aujourd’hui, dans un contexte de changement climatique où nos parents ne savent même plus quand il faut débroussailler ou quand il faut mettre les semences en terre. » 

Ce soutien à l’agriculture se fera également au travers d'une prévention des situations de stress hydrique, et ce en optimisant la répartition de l’eau disponible entre production d’électricité, d'agriculture et d'usage domestique au niveau local.

Ce projet sera un levier pour faciliter la transition de la Côte d’Ivoire vers une agriculture plus efficace et plus durable. Une gestion optimisée des ressources naturelles et une meilleure connaissance des besoins qui doit aussi faciliter le développement des énergies renouvelables. 

 

Source : www.enviro2b.com

Photo de la première page: © Dreamstime

Date de publication: