La Direction générale de la coordination des politiques migratoires du gouvernement d'Andalousie, avec la subdélégation du gouvernement de Huelva, coordonnent les travaux visant à faciliter le retour dans leur pays des plus de 7 000 travailleurs temporaires marocains qui ont été employés pour la campagne des fruits rouges de Huelva. Ils attendent que le Maroc ouvre ses frontières pour pouvoir rentrer chez eux.
Dans la nuit du 9 juin, le consulat a signalé que la Maison royale marocaine avait affrété trois avions, qui ont quitté Malaga le lendemain, pour les touristes marocains piégés en Andalousie par la pandémie. Ces avions pourraient également prendre une partie des travailleurs temporaires. Cependant, en douze heures seulement, il n'a été possible d'organiser les documents que pour sept femmes et cinq bébés.
Depuis lors, il n'y a plus eu de vols et le Maroc n'a pas fixé de date pour l'ouverture de ses frontières, bien que la Direction générale de la coordination des politiques migratoires soit en contact quotidien avec les représentants du secteur et avec le consulat et la sous-délégation. Le gouvernement a déclaré que ces femmes pourront retourner dans leur pays dès que le Maroc prendra contact avec le gouvernement espagnol afin de donner le feu vert à leur retour.
Le gouvernement andalou a demandé une « réunion urgente » avec le ministre de l'agriculture, Luis Planas, et la ministre des affaires étrangères, Arancha González Laya, afin de trouver des solutions à la situation dramatique de ces femmes. Le vice-président et ministre du Tourisme, de la Justice et de l'Administration locale, Juan Marín, a annoncé que des tests rapides et des tests PCR seront effectués sur ces femmes pour s'assurer qu'elles ne sont pas porteuses du COVID-19 afin de faciliter leur retour ; une démarche appréciée par le consul du Maroc à Séville.
Source : agrodiariohuelva.es