L’ONG Générations futures a publié un rapport dans lequel elle passe au crible les résultats publics des contrôles effectués par la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sur les résidus de pesticides dans les aliments d’origine végétale.
4 598 échantillons non bio ont été examinés. Sur ceux-ci, 491 – soit 10,68 % – présentaient des traces de néonicotinoïdes. Les produits attirant le plus l'attention sont les thés d’origine chinoise, avec 157 échantillons, plaçant la Chine comme le pays ayant le plus de produits contenant des traces de résidus. La France arrive à la seconde place avec 79 échantillons présentant des traces de résidus (soit 12,2 % du total), suivie par la République dominicaine (48 échantillons), l’Espagne (44) et le Chili (26). Les deux tiers des produits présentant des traces de résidus sont issus de pays hors Union européenne.
Par cette étude, Générations futures souhaite montrer que « nous sommes toutes et tous potentiellement exposés » aux néonicotinoïdes.
Source : lemonde.fr