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Le gouvernement vient en aide aux exportations agro-alimentaires françaises

Avec une baisse de 4 % au premier semestre 2020 en raison du ralentissement général des échanges lié au Covid-19, les exportations de produits agro-alimentaires français ont été fortement impactées par la crise sanitaire.

Si les céréales françaises ont « surperformé » au niveau des exportations, ce n’est pas le cas des autres produits. Ainsi, de nombreuses « TPE et PME agro-alimentaires qui maillent notre territoire ont été durement touchées », indique Franck Riester, ministre délégué au Commerce extérieur. C’est dans ce contexte que le gouvernement propose un plan de relance de 250 millions d’euros afin de venir en aide aux entreprises les plus affectées.

250 millions d'euros du plan de relance global de l'agro-alimentaire de 1,2 milliard d’euros vont être affectés à l’exportation. Cela afin « d'apporter une réponse conjoncturelle au Covid et des solutions plus structurelles aux problèmes apparus ou accentués par la crise ».

Les mesures consisteront en des « chèques relance export » qui financent à 50 % des missions de prospection à 1 500 entreprises, et leur permet d’être présent sur le pavillon France des salons à l’étranger. Il y aura aussi des solutions d'accompagnement par Bpifrance, de nouvelles vitrines digitales ainsi qu’une aide de 5 000 euros au recrutement d'un Volontariat International en Entreprise (VIE). « Un VIE coûte 35 000 euros sur l'année, mais les régions peuvent renforcer le chèque de l’État », précise Frédéric Rossi, directeur général de l'exportation à Business France.

Plusieurs webinars et autres évènements digitaux seront organisés afin de mettre en contact les sociétés avec leurs clients étrangers. Par ailleurs, un livre blanc intitulé « Où exporter en 2021 ? » montre l'impact du Covid sur les marchés et dresse une liste de ceux ayant un fort potentiel de développement (Pologne, Autriche, Russie).

Cela fait plusieurs années que la France connaît un déclin dans ses exportations à cause d’« un manque de compétitivité ». En dix ans, elle a tout de même accru ses exportations de 45 % à 65 milliards d'euros en 2019. Cependant, les exportations mondiales agro-alimentaires ont bondi de 62 % dans le même temps. L'Allemagne, les Pays-Bas et la Chine passant ainsi devant l’Hexagone sur cette période. « Ce qui a été considéré comme des handicaps, comme les normes, les exigences de traçabilité, et la sur-interprétation des règles européennes tourne aujourd'hui à l'avantage de la France sur certains segments de marché et lui vaut des demandes que ne pourraient pas honorer d'autres pays », déclare Frédéric Rossi.

A noter que certains secteurs comme la pomme de terre et la boulangerie, viennoiserie-pâtisserie se sont hissés aux premiers rangs au cours des cinq dernières années. La pomme de terre est d’ailleurs au premier rang mondial.

 


Source : lesechos.fr

Date de publication: