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Un avenir incertain pour les fournisseurs des restaurants

Avec la fermeture des restaurants imposée jusqu’au 20 janvier, qui pourrait durer au-delà de cette date, la filière des fournisseurs des restaurants voit les difficultés se multiplier.

Les industries agroalimentaires et les agriculteurs voient leurs stocks s’accumuler et leur trésorerie s’assécher. « On n'ose pas imaginer la suite », s’inquiète le porte-parole de l'organisation Adepale qui rassemble 400 entreprises françaises de l’agroalimentaire. En effet, six entreprises sur dix des 2 300 entreprises-coopératives agricoles et agroalimentaires accusent des baisses de chiffre d'affaires de plus de 50 %.

Pascal Bredeloux, du groupe Bonduelle, explique que « tout le monde a tapé dans ses réserves » lors du premier confinement. « Les entreprises ont attaqué la 2e vague affaiblies ». Avec des ventes parfois amputées de 90 %, la fermeture des restaurants jusqu’au 20 janvier menace l’entreprise. D’autant que les commandes des restaurateurs destinées aux repas livrés ne compensent pas la perte. Selon lui, cette crise a entrainé des « changements de consommation durables ».

Pour aider les entreprises, l'Adepale demande, « à titre exceptionnel pour une durée d'un an », que les dons alimentaires soient défiscalisés, de manière à « éviter le stockage, voire la destruction, des produits préparés pour les besoins aujourd'hui disparus de la restauration hors domicile ». « Nous demandons un soutien massif pour un secteur menacé pour sa survie », ajoute-t-il.

Sachant qu’« un emploi industriel sur six dépend de l’agroalimentaire », un groupe de travail de l'Assemblée nationale s'inquiète « qu'une entreprise sur deux diffère (ou annule) ses intentions de recrutement, alors que 80 % des emplois ont été créés dans leurs PME ces vingt dernières années », sans oublier la possibilité que « 10 % des entreprises prévoient même de licencier dans les prochains mois ».

« On a déjà connu des années compliquées mais le problème de cette crise, c'est qu'on ne sait pas quand on reviendra à un mode de consommation relativement normal », indique Jean-Noël Pfaff, dirigeant la coopérative de champagne Covama, qui a vu son chiffre d'affaires baisser de 20 à 30 % sur ses marques.

 


Source : bfmtv.com

Date de publication: