Les ministres britanniques ont fait un pas vers l'autorisation de l'utilisation des techniques d'édition de gènes dans l'agriculture britannique. Le ministre de l'environnement, George Eustice, va supprimer les règles relatives à la recherche et au développement des plantes génétiquement modifiées. Cela devrait permettre aux agriculteurs britanniques de cultiver « des plantes plus nutritives et plus résistantes ».
Dans le cadre de l'édition génétique, les scientifiques remplacent les gènes qui régissent certaines caractéristiques - telles que la dépendance à l'eau, la résistance aux maladies et la nutrition - par des gènes plus performants provenant de la même espèce. Cette technique permet de rendre les cultures beaucoup plus nutritives et résistantes aux tempêtes ou aux parasites, et d'améliorer considérablement la résilience et les rendements du bétail, selon les défenseurs de cette cause.
Cette décision marque le premier changement majeur par rapport à la législation de l'Union européenne, qui interdit l'édition de gènes depuis des décennies. Certains scientifiques ont estimé que le gouvernement adoptait une approche trop prudente, ajoutant que les avantages ne se feraient pas sentir avant un certain temps.
Selon inews.co.uk, les responsables insistent sur le fait que l'édition de gènes (GE) est différente de la modification génétique (GM), et qu'elle favorise les changements génétiques qui auraient pu « se produire naturellement ou résulter des méthodes de reproduction traditionnelles. »