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Francisco Sánchez, directeur d’Onubafruit :

« L'avenir des myrtille d'Huelva est source d'inquiétude »

La saison des fraises dans la ville d'Huelva est déjà terminée pour la fédération coopérative Onubafruit, qui a vendu environ 36 millions de kilos. Dans les prochaines semaines, suivront les framboises, les mûres et les myrtilles et ce jusqu'à la fin du mois de juin.

« La saison des fraises a commencé avec un peu de retard et la production a atteint son point culminant entre mars et avril. La qualité était bonne et les fruits ont pu être commercialisés sans problème, bien qu'à un prix inférieur », explique Francisco Sánchez, directeur d'Onubafruit. « La campagne s'est terminée plus tôt que d'habitude, dans la deuxième quinzaine de mai, car les bonnes conditions météorologiques ont permis aux pays destinataires d'avoir leur production locale en tête, ne laissant pratiquement plus de place pour nos fraises. Cette campagne a été satisfaisante, mais avec des prix moyens entre 15 et 20 cents inférieurs à ceux de l'année dernière. »

Concernant les framboises, Onubafruit prévoit de terminer la saison avec une récolte d'approximativement 10 millions de kilos. « Nous avons produit 20 % de framboises en plus cette année et nous avons aussi constaté une augmentation des volumes de production en Espagne et plus particulièrement au Maroc, entraînant une chute des prix par rapport à la saison dernière, bien que la campagne de production de framboises ait été bonne. »

« Nous sommes fiers de nos variétés exclusives, considérées par beaucoup comme les meilleures du marché, dont la principale est la Lagorai. Ces variétés nous assurent un avenir prometteur. Nos clients sont ravis », déclare Francisco Sánchez.

Pour les myrtilles, la coopérative prévoit de récolter 16 millions de kilos cette saison. C'est la baie qui a connu le plus de difficultés en raison de la surproduction observée depuis avril et qui a conduit à un effondrement des prix en dessous des coûts de production. Selon Francisco Sánchez, deux facteurs sont à l'origine de cette situation : l'excès de superficie cultivée et surtout l'incursion de nombreux producteurs et distributeurs inexpérimentés.

« Cette année, comme dans les saisons précédentes, les volumes en Espagne ont considérablement augmenté et c'est le cas dans d'autres pays, comme au Maroc et au Portugal. Ainsi, le marché est saturé, il y a plus de myrtilles que le marché ne peut en absorber. Il n’y a pas non plus d’équilibre entre l’offre et la demande, et la situation n'a pas l'air de se résoudre rapidement. L'avenir des myrtilles est donc une préoccupation, car contrairement aux fraises, aux framboises et aux mûres qui peuvent être facilement retirées et replanter chaque saison pour réguler la production, les myrtilles sont des arbustes dont la production demande plusieurs années. La crise n'est apparemment pas prête de prendre fin », a déclaré Sanchez.

Si certains pensent que la solution consisterait en l'ouverture du marché chinois, Francisco Sánchez affirme que, bien que très intéressante et nécessaire, cette hypothèse comporte des risques assez élevés. « Il y a une très grande distance entre l'Espagne et la Chine, ce qui rend encore plus difficile la distribution d'un produit devant répondre aux normes élevées que les consommateurs chinois exigent. Ce n'est pas aussi facile qu'on pourrait le penser. » Onubafruit effectue déjà des envois en Asie du Sud-Est, notamment en Malaisie, à Hong Kong, à Singapour et en Indonésie.

Selon le directeur d'Onubafruit, le travail est l'un des principaux défis pour le secteur des baies de Huelva, aujourd'hui et dans un futur proche. « Les producteurs rencontrent de sérieuses difficultés pour récolter leurs plantations à temps depuis qu'il n'y a plus assez de locaux disposés à travailler sur le terrain. Les migrants marocains et subsahariens n'arrivent malheureusement pas à temps en raison des nombreux obstacles bureaucratiques et administratifs auxquels ils doivent faire face. L’une des conséquences directes de cette situation ,dans de nombreux cas, est la récolte tardive du fruit, lequel perd sa qualité et sa valeur, source de mécontentements sur le marché. Le manque de cueilleurs est un problème grave ; c'est donc une question qui doit être discutée entre les acteurs du secteur et les administrations pour qu'une solution soit enfin trouvée. »

Pour plus d'informations : 
Tél. : +34 959 54 08 44 
[email protected] 
www.onubafruit.com 

Date de publication: