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Conférence du WUWM (Union mondiale des marchés de gros) à Johannesburg

« Les marchés de gros sont la base d'un système alimentaire plus fort et plus équitable »

L'Union Mondiale des Marchés de Gros (World Union of Wholesale Markets/WUWM) représente 197 marchés de gros dans 51 pays. Cette semaine, elle a tenu sa conférence annuelle en Afrique du Sud, à Johannesburg. Une métropole dans laquelle se trouve l'un des plus grands marchés du monde et dont le rôle, pour assurer la sécurité alimentaire de la région, est crucial.

La sécurité alimentaire est d'ailleurs le principe sur lequel le WUWM a été fondé. Dans son discours d'ouverture, le président de l'organisation et directeur général du Marché d'Intérêt National de Rungis, Stéphane Layani (à droite sur la photo), a déclaré qu'il espérait que le travail accompli par le WUWM alimenterait le G20, actuellement présidé par l'Afrique du Sud, en veillant à ce que le rôle des marchés de gros dans la sécurisation des systèmes alimentaires soit reconnu.

Le WUWM est une plateforme essentielle pour faire avancer la réflexion sur la manière de moderniser les systèmes de vente en gros et de distribution alimentaire, a déclaré Stéphane Layani. « Ces systèmes constituent l'épine dorsale de la sécurité alimentaire locale, régionale et mondiale ».

« Nous sommes à la croisée des chemins. L'augmentation de la population mondiale et l'accélération de l'impact du changement climatique exigent que nous repensions, redéfinissions et renforcions le mode de fonctionnement de nos systèmes alimentaires. Le changement climatique a un impact considérable. Il ne s'agit pas d'une préoccupation lointaine, il perturbe déjà la chaîne alimentaire de manière très concrète. »

« La notion de souveraineté alimentaire a pris une place prépondérante, particulièrement après la pandémie de Covid-19 et le conflit ukrainien. Ces événements ont mis en évidence les risques et les conséquences d'une perturbation de la chaîne alimentaire ».

Les preuves changement climatique sont désormais suffisantes
Stéphane Layani a également insisté sur le fait qu' « aujourd'hui durabilité à chaque étape n'était plus une option ».

Un point de vue partagé par le Dr. Babagana Ahmadu de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture), qui a fait remarquer que les preuves étaient désormais plus que suffisantes pour convaincre de l'existence du changement climatique. Le Dr Yolandi Ernst (à droite sur la photo), de l'Université de Witwatersrand, a déclaré que les modélisations réalisées prévoyaient que l'Afrique australe se réchaufferait deux fois plus vite que le reste du monde.

Il est donc aujourd'hui nécessaire d'adapter des pratiques agricoles intelligentes sur le plan climatique, de limiter le gaspillage alimentaire mais également de réduire les émissions. Les intervenants ont aussi déclaré qu'il fallait « garder à l'esprit, concernant la réduction des émissions, que les secteurs de post-production, et notamment le transport et l'emballage, émettent davantage de gaz que la production primaire ».

« Les marchés de gros sont de puissants moteurs d'emploi, en particulier pour les jeunes et les femmes comme le montrent les marchés sud-africains », a poursuivi Stéphane Layani. « Ils sont la base d'un système alimentaire plus fort, plus équitable et plus résilient ».

La semaine prochaine, FreshPlaza publiera le reportage photo de la conférence du WUWM.