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Un arboriculteur s’en prend à un supermarché commercialisant des poires d’Argentine

Joris Miachon, arboriculteur dans la Drôme, a attaqué sur les réseaux sociaux le supermarché Super U de Saint-Sorlin-en-Valloire, qui propose des poires venues d’Argentine et d'Afrique du Sud.

« Bravo U Les Commerçants. En plein cœur d'une zone de production, vous n'avez pas honte de proposer de la poire d'Argentine ? », a-t-il écrit sur Twitter.

Ce responsable de la section jeunes du syndicat « Coordination rurale » précise que la poire est la « spécialité de la région ». « On a commencé la récolte, le conditionnement et la vente, on a des employés qui se tuent à la tâche pour ramasser des poires sous 45 degrés. Ce supermarché est situé à 2 kilomètres de mon exploitation. C'est choquant pour tout le monde d'y trouver de la poire de l'hémisphère sud en pleine récolte ».

Après avoir contacté le directeur du magasin, les poires en question ont été retirées. Ce dernier a précisé qu’elles étaient proposées par la centrale d’achat.

En réponse à une enquête du journal Figaro, le groupe Système U a déclaré : « Normalement nous nous débrouillons pour que les produits récoltés en France se substituent aux produits d'importation. Cette année, les poires françaises étaient en avance et nous avions encore des poires d'importation. Nous terminions l'écoulement des poires d'importation et les poires françaises allaient prendre leur place en rayon. C'est une question de décalage de saison ».

Le producteur est aussi mécontent de l’action du gouvernement. Il juge que les agriculteurs sont utilisés à des fins de communication lorsque l’ancien ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, affirmait qu'il était « important d'acheter français ». « La finalité, c'est que ce n'est pas respecté et ça nous scandalise un peu », s’exclame Joris Miachon. « Soit on considère qu'on doit être soumis à la concurrence, mais nous n'avons pas toutes les cartes en main pour rivaliser. Soit on considère que l'agriculture a une valeur économique et qu'il faut la soutenir. Pas à coups de subventions mais en nous achetant notre marchandise à des prix rémunérateurs ».

A noter que les poires d'Afrique du Sud et d’Argentine proposées par le magasin étaient affichées à des prix plus élevés que les productions françaises.



Source : lefigaro.fr

Date de publication: