La nouvelle saison des poires belges a commencé. Les prévisions européennes laissent présager de nombreuses opportunités pour la Conférence belge en Europe pour la saison prochaine. Néanmoins, d'autres marchés sont encore à l'étude. C'est le cas de Marc Evrard (BFV) qui, avec le VLAM, a tenu un stand à la Brazil Conference les 22 et 23 août à Sao Paolo, au Brésil. « Nous avons beaucoup de poires à vendre, donc tous les marchés de vente sont les bienvenus. Le Brésil, en tant que marché potentiel, est un marché très intéressant pour nous ».
Les marchés sud-américains ne sont pas toujours faciles pour la commercialisation des Conférence belges. « En effet, il s'agit d'un marché important, mais qui présente de nombreux défis. En termes logistiques, géopolitiques et économiques, il n'est pas toujours facile de faire du business au Brésil, par exemple. En outre, la concurrence du Chili, de l'Argentine et du Portugal, qui a historiquement un lien avec le Brésil, est très forte. Enfin, il faut beaucoup investir dans les relations personnelles avec les acheteurs. Covid a mis un temps un terme à nos progrès ces dernières années, mais nous pouvons maintenant reprendre ce que nous avions commencé », explique Evrard.
Le début de la nouvelle saison, qui s'annonce très bonne pour le produit belge, a donc été l'occasion idéale de remettre la Conférence sur le devant de la scène. « Nous avons pu montrer la nouvelle production à des clients (potentiels) et discuter de l'aspect de notre récolte. Il est certain qu'après la fin des mesures Covid, davantage de perspectives se présentent à nouveau pour le produit belge au Brésil. »
« En même temps, nous devons rester réalistes. Ce n'est pas vraiment ce à quoi ils sont habitués, et il n'est pas naturel d'acheter une poire. Le Brésil est un pays qui cultive lui-même une grande variété de fruits et les poires s'intègrent parfaitement dans cette offre. Toutefois, il n'est pas évident que quelqu'un qui achète aujourd'hui une banane optera demain pour une poire, alors en concurrence avec un melon. Il faudra beaucoup de travail et d'efforts promotionnels pour faire connaître la Conférence dans d'autres parties du monde, mais j'ai un bon pressentiment et de bons contacts. C'est un souffle d'optimisme, mais il ne faut pas non plus tomber dans l'euphorie », conclut Evrard.
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Marc Evrard
Belgische Fruitveiling
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