Fin mars, face à la pandémie de coronavirus, des mesures de confinement étaient mises en place dans de nombreux pays entraînant de grosses difficultés chez les producteurs, exportateurs et importateurs du monde entier.
Ce fut le cas pour Rob Cullum de Pacific Produce, un important importateur d'avocats péruviens. Les importations en provenance du Pérou venaient à peine de débuter lorsque la pandémie de COVID a commencé à provoquer des retards et de l'incertitude.
« Dans l'ensemble, tout s'est bien passé pour nous. Tous les producteurs et les expéditeurs ont bien sûr dû faire face à des problèmes. Au Pérou, les fruits sont cultivés dans plusieurs vallées, chacune ayant des niveaux d'infection différents et des mesures différentes pour combattre le virus. Cela a finalement entraîné une augmentation des coûts ».
De gros volumes étaient attendus du Pérou et les acheteurs européens ont naturellement essayé de faire baisser les prix, mais comme toujours ce n’était pas si simple. Il y a eu une offre excédentaire et des pénuries de certains calibres au cours de certaines semaines, mais cela s’est inversé assez rapidement lorsque différentes régions ont pris en charge les volumes d'approvisionnement.
« Ce n'était pas une saison facile à prévoir car les choses changeaient chaque semaine. Nous avons lancé nos programmes même si nous avons obtenu moins de fruits que prévu, les volumes étaient bons mais parfois avec de mauvaises tailles. La seule chose constante tout au long de cette période, c'est la qualité, qui est restée élevée toute la saison pour nous. C'est grâce à l'excellent travail de nos exploitations, cela rend vraiment la vie beaucoup plus facile quand on peut compter sur la qualité interne ».
Lorsque le secteur de la restauration a fermé, les gens étaient inquiets, mais la demande d'avocats est restée élevée tout au long de l'année, la demande est venue du commerce de détail.
« Certains produits ont cependant eu plus de difficultés, comme les produits exotiques et les raisins. Les agrumes, en revanche, se sont bien vendus. Dans la plupart des cas, le commerce des fruits et légumes a tenu bon. En tant qu'industrie, je pense que nous pouvons être fiers du travail qui a été accompli tout au long de la chaîne d'approvisionnement : à la ferme, en logistique, dans le commerce de détail ; chaque partie prenante a eu une charge de travail et des coûts supplémentaires, mais l’approvisionnement n'a jamais cessé ».