Des pluies étendues et prolongées dans l'est de l'Afrique du Sud ont perturbé la récolte de pommes de ce territoire. Cela a automatiquement emmener une réduction de l'offre sur le marché qui a entraîné une forte hausse des prix : en effet, en deux jours, le prix national moyen quotidien d'un sac de 10 kg a incroyablement augmenté de 43 %.
Effectivement, un sac de 10 kg coûtait en moyenne 37,15 R (2,3 euros) dans les principaux marchés municipaux d'Afrique du Sud, un chiffre qui avait augmenté à 53,29 R (3,3 euros) seulement deux jours après. Sur le marché de Durban, les 10 % de pommes de terre moyennes de classe 1 les plus vendues étaient aujourd'hui à 85 R (5,2 euros). De plus, à Johannesburg, le sac de 10 kg était à 79 R (4,9 euros) . Au Cap, un sac similaire est beaucoup moins cher, en effet, on le trouve à 53 R (3,3 euros) car les pommes de terre Sandveld de la région d'Olifants River complètent l'offre du Cap.
Voici ci-dessus le Graphique SA des pommes de terre montrant qu'à mesure que l'offre diminue, le prix augmente.
Les pluies généralisées depuis la fin du mois de mars, et en particulier pendant le week-end de Pâques, empêchent les agriculteurs de se rendre dans les champs pour récolter. Dans ces conditions, et en particulier sur ce genre de sols, les tracteurs s'enlisent et la structure du sol est endommagée.
Les fortes pluies qu'a connu le mois de mars ont déjà eu un impact sur la qualité des pommes de terre, mais les températures fraîches qui ont accompagné la pluie auront un effet bénéfique sur la qualité des pommes de terre et ralentiront le développement des maladies et la détérioration.
Actuellement, les stocks de pommes de terre sur les marchés sont faibles, inférieurs à 500 000 sacs de 10 kg dans tout le pays. Potato South Africa, l'organisme national de l'industrie de la pomme de terre, affirme que le mercredi avant le week-end de Pâques, plus de 600 000 sacs ont été reçus sur tous les marchés. Une semaine plus tard, après le week-end de Pâques, moins de 200 000 sacs ont été reçus. « Dès que la pluie cessera et que le sol sera sec, les fermiers recommenceront leur récolte. En dépit d'une récolte plus faible prévue dans l'est du pays, les producteurs ne vont pas nécessairement récolter à un rythme plus lent, car cela pourrait avoir un impact négatif sur la qualité. »
Il faut savoir que dans l'est de l'Afrique du Sud, les producteurs de pommes de terre peuvent stocker sous terre les pommes de terre non récoltées, mais seulement si l'humidité du sol est faible. Dans le sud-ouest, la récolte des pommes de terre était déjà en grande partie terminée lorsque les fortes pluies ont commencé.
L'organisation note que les pluies actuelles amélioreront considérablement les niveaux globaux d'humidité du sol et que les perspectives pour la nouvelle saison de plantation après l'hiver sont donc bonnes et très prometteuses.
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