Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber

Une saison éprouvante pour les asperges des Landes

Dans les Landes, entre les problèmes de main-d’œuvre et l'effondrement des exportations, la crise du coronavirus aura eu un grand impact sur la saison des asperges.

Alors que le chiffre d'affaires de la filière (environ 25 millions d'euros) devrait se maintenir cette année, la crise sanitaire a fait grimper les coûts de production de 20 à 30  %. La récolte a même dû s’arrêter complètement quelques jours après l'annonce du confinement à la mi-mars. On estime la perte causée entre 5 et 15 %, selon les coopératives.

Basée à Ychoux, la coopérative Primeurs de France commercialise 4 000 tonnes d'asperges, soit environ 80 % de la production landaise du légume. Elle a été contrainte de détruire 200 tonnes d'asperges car elles n'étaient plus assez fraîches pour être commercialisées. « Le marché s'est complètement arrêté du 16 au 22 mars, après l'annonce du début du confinement en France, car les consommateurs ont choisi d'acheter les produits de première nécessité », explique Bertrand Guivarch, directeur commercial de l’entreprise. « Les ventes d'asperges ont été divisées par quatre durant cette semaine ».

En ce qui concerne les exportations, qui représentent 20 % des volumes, celles-ci ont été quasiment nulles. En effet, le marché japonais, principal acheteur de l'asperge des Landes, était fermé à cause du virus.

La fermeture des restaurants et des cantines collectives a aussi pénalisé la filière. Pour la première fois, des quotas de production à l'hectare ont même dû être instaurés pour une trentaine de producteurs. De même, le nombre de salariés dans les stations de conditionnement a dû être réduit. 

C’est grâce à la grande distribution que la filière trouvera le salut. En effet, celle-ci a arrêté ses importations d'Espagne, de Grèce, d'Allemagne et de Hollande pour privilégier l'origine France. Les consommateurs ont aussi repris progressivement leurs achats d'asperges, permettant à la coopérative Primeurs de France d’écouler 95 % de sa production cette saison. 

 


Source : francebleu.fr

Date de publication: