Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber

Des signes encourageants pour la cerise de l’Orléanais

Dans le Loiret, une quarantaine de producteurs de cerises tentent de faire concurrence aux régions comme le Gard ou le Vaucluse.

« Mon grand-père a introduit les cerises bigarreau dans les années 50 », raconte Nicolas Gidoin, producteur de cerises à Saint-Hilaire-Saint-Mesmin et à Férolles, et gérant des Vergers de Villiers. C’est cette cerise, dont il existe environ 50 variétés, qui est produite dans la région par une quarantaine d’exploitants. Chaque année, 800 à 1 000 tonnes sont récoltées.

Les producteurs de la région sont regroupés au sein d’une association pour promouvoir le produit auprès du grand public, mais aussi pour essayer de décrocher une IGP (Indication Géographique Protégée).

Cette année les caprices de la météo et le marché instable rendent les affaires difficiles : « les prix sont partis très haut en début de saison et puis, avec le mauvais temps, la consommation a baissé. Avec le déconfinement, les gens ont également moins mangé et les prix se sont effondrés », explique Nicolas. « Le marché est très lourd. Habituellement, il y a un décalage de quinze jours entre le Sud de la France et le Loiret. Ce n’est pas le cas cette année », précise Angélique Parard, qui produit chaque année 35 à 40 tonnes du fameux fruit rouge.

Pour la cueillette, les saisonniers habituels reviennent chaque année. « Cependant, à cause du coronavirus qui leur fermait la porte à d’autres emplois, de nombreux étudiants se sont portés candidats », souligne la gérante des Vergers de Lanvier. Le coronavirus n’est cependant pas une très grande contrainte : « la MSA nous a indiqué que le port du masque n’était pas obligatoire, dès lors qu’on est à l’extérieur et qu’on respecte les mesures de distanciation », précise Nicolas Gidoin.

La cerise étant essentiellement un marché de gros, le kilo se négocie en grandes surfaces entre 3,50 et 4 euros.

 


Source : larep.fr

Date de publication: