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La cueillette des pommes a du succès au Québec

Alors que le coronavirus se propage au Canada et dans la province du Québec, la cueillette des pommes attire toujours plus d’amateurs dans les vergers.

Le week-end dernier, plusieurs milliers de Québécois ont envahi les vergers pour aller cueillir des pommes alors que de nombreuses zones de la Belle Province se voient classées en orange et qu’un nouveau confinement est imminent à Montréal.

À Laval, Marc Gibouleau, propriétaire du Verger Gibouleau se réjouit de l’achalandage : « On a plus de monde, parce que c’est sûr que les gens veulent sortir plus. C’est juste plus compliqué avec la COVID, mais on a installé tout ce qu’il fallait installer et on s’arrange pour que ça fonctionne », confie-t-il. Son exploitation voit deux à trois fois plus de clients que les années passées.

Chez Gaëtan Gilbert, copropriétaire du Verger Le Gros Pierre à Compton en Estrie, la situation est identique : il estime accueillir environ 30 % de clients en plus du lundi au vendredi. Selon de nombreux agriculteurs, le confinement des derniers mois et l’incitation à consommer local y sont pour beaucoup dans cette hausse de fréquentation.

Afin de protéger la santé de tous, les cueilleurs doivent respecter des règles sanitaires rigoureuses : lavage des mains, port du masque dans les files d’attente ou dans le verger, deux mètres de distanciation entre les personnes.  « On a seulement perdu un client cette saison parce qu’il refusait de porter le masque. Les gens sont vraiment compréhensifs et ça se passe bien en général », confie Raynald Drouin, propriétaire d’une ferme à l’île d’Orléans.

« Ce n’est pas comme les autres années où les gens étaient tous collés ensemble. On fait vraiment attention et on répète souvent les règles [de la Santé publique] parce que ce serait catastrophique pour nous de fermer à ce temps-ci de l’année », indique Claude Bilodeau, propriétaire de la cidrerie et du verger Bilodeau sur l’île d’Orléans. Avec les villes de Montréal et Québec de nouveau en confinement à partir d’octobre, les agriculteurs risquent d’être sous pression.

 


Source : tvanouvelles.ca

Date de publication: