À Cuyo, en Argentine, les entreprises agricoles font face à un climat économique morose. En effet, selon une étude du Mouvement CREA de la région de la vallée de la Cordillère, les agriculteurs ne souhaitent pas investir dans la production de raisins et de fruits à noyau et à pépins dans les vallées andines en raison de futures conditions de paiement incertaines. Les producteurs attendent donc un meilleur prix pour leurs produits.
Ricardo Garcia, agronome et coordinateur des groupes CREA Aconcagua, à Infobae, a indiqué que « 45 % des 92 entreprises qui produisent du raisin et des fruits à Cuyo, qui composent la région du CREA Valles Cordilleranos, sont dans une situation pire qu’il y a un an. Là, ils traînent encore les problèmes qu’ils ont eu lors des vendanges 2018 et 2019. Au cours de cette dernière année, il y a eu une diminution du stock et des problèmes pour localiser les raisins ainsi que des difficultés pour les récolter. Des durées comprises entre 12 et 18 mois ont été enregistrées. Avec la pandémie, les niveaux des stocks ont chuté, les ventes, tant à l’exportation que sur les marchés intérieurs, ont augmenté ».
La plupart des entreprises agricoles doivent encore se remettre de ce retard important. De plus, les niveaux d’investissement futurs sont inconnus, car ils sont récupérés en pesos et non en dollars.
Les espoirs semblent se ternir de plus en plus. L’enquête montre que 40 % des personnes consultées estiment que leur situation économique et financière des entreprises en Guinée, producteurs de vigne, d’olive, de noix et de fruits à noyau et à pépins, pourrait s’améliorer au cours de la récolte 2021. Alors que 34 % des personnes estiment que leur situation restera inchangée et 26 % s’attendent à ce que leur situation empire.
La plus grande inquiétude des entrepreneurs CREA dans la région de la vallée de la Cordillère reste la crainte de nouvelles restrictions sur la mobilité des personnes à cause de la pandémie. En 2020, 44 % des entreprises de la région ont été affectées par ces restrictions, conduisant plus de 60 % des entreprises agricoles de Cuyo à adopter des mesures face à d’éventuelles complications qu’elles pourraient avoir en raison du manque de personnel pour élever la récolte entre février et avril.
Source : marseillenews.net